Au départ, le chanvre était destiné au textile pour les cordages et les habits. De base, il était un matériau, avant que l’on découvre ses propriétés thérapeutiques. Dorénavant, le chanvre est décliné sous différentes formes, et s’invite même en cuisine. Étant une plante écologique par excellence, il peut être utilisé comme biocarburant. Pour cela, il est généralement ajouté à l’essence dans des proportions variables.
Le biocarburant de chanvre
Le biocarburant est produit à partir d’organismes vivants, contrairement au pétrole que nous connaissons tous. En fait, d’autres substances telles que la graisse animale et l’huile végétale sont utilisées dans la production de carburant, mis à part la matière végétale. Ensuite, le tout est mélangé, de manière à obtenir un produit qui n’est pas nocif pour l’environnement, d’où l’appellation « biocarburant ». Ce dernier désigne des sources de carburant plus durables. Depuis peu, les experts s’intéressent aux emplois possibles du chanvre en tant que source primaire pour produire du carburant, en vue de limiter les menaces à la santé de notre planète.
Le chanvre pour fabriquer du biocarburant
Si le chanvre industriel est défini comme du cannabis sativa, il peut servir également pour fabriquer du biodiesel et de l’éthanol. Il s’agit de biocarburant, produit dans le plus grand respect de l’environnement. Le biodiesel est élaboré à partir d’huile végétale, de gras animal et de méthanol. En outre, dans le diesel régulier, on ajoute souvent 20% de biodiesel, bien que certains mélangent peuvent contenir entre 2 à 100% de biodiesel.
Quant à l’éthanol, il est fabriqué à partir de céréales tels que le maïs, l’orge et le blé, de plantes sucrières et de débris végétaux non-comestibles. Même si on peut l’utiliser seul en guise de biocarburant, l’éthanol est ajouté à l’essence avec des proportions pouvant aller de 10 à 80%. Ainsi, le chanvre est une matière première destinée à la fabrication de ces deux types de biocarburant.
Une alternative aux combustibles fossiles ?
Le chanvre se présente comme une solution de rechange aux combustibles fossiles estiment les partisans du chanvre. Une alternative qui devrait résoudre le problème relatif aux combustibles fossiles, de quoi remédier aux conséquences effrayantes qu’entraîne notre dépendance à ce type de carburant.
Or, les biocarburants posent eux-mêmes des défis de taille, à ne citer que la réaction en chaîne que le remplacement des combustibles pourrait occasionner. Une transite qui aura sans aucun doute, un effet global sur la planète. Cependant, le chanvre s’avère plus avantageux en le comparant à d’autres matières premières servant à produire des biocarburants.
La culture de chanvre pour produire du biocarburant
Différentes cultures se destinent à la production de biocarburants, à savoir le soja et le maïs aux Etats-Unis, la canne à sucre en Amérique du Sud, l’huile de palme en Asie et le colza en Europe. Ces cultures nécessitent toutes, de vastes étendues, au même titre que la production d’aliments pour la consommation humaine. Pour la culture de chanvre, c’est encore plus avantageux, car cette espèce botanique pousse sur tout type de sol, soit des terres dites marginales. Or, ces dernières sont difficilement accessibles de par leur nature.
De plus, c’est dans un sol fertile qu’on pourra produire plus de graines. L’idéal serait donc de cultiver le chanvre sur des terres arables pour la production de biocarburant à base de chanvre. En revanche, les cultivateurs qui sont en mesure de cultiver et de traiter sur place peuvent utiliser leur propre machinerie agricole. Une certaine autosuffisance énergétique qui soit apte à réduire leur empreinte. Par la même occasion, on pourrait mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles. À croire que l’on avance vers l’âge d’or du biocarburant de chanvre !